Alors que le gouvernement du Québec dit favoriser l’autonomie des territoires, il impose, par la force, un plan de conservation qui intervient de façon discrétionnaire sur tous les aspects de l’aménagement et de l’urbanisme de l’Île d’Orléans. Celui-ci ne fait aucunement écho aux préoccupations soulevées lors des consultations publiques de 2015 et de la concertation prônée par le MCC.
Le Plan de conservation va à l’encontre des plans d’urbanisme. Les exigences imposées aux normes d’implantation, de construction et la liste des matériaux confinent les municipalités à un rôle secondaire.
Les élus réclament depuis plusieurs années un document vulgarisé qui présente simplement les règles claires et uniformes à appliquer sur les immeubles d’intérêt patrimonial.
« Les élus refusent d’être relégués au second plan quand il s’agit de mettre en
valeur notre territoire » a déclaré le préfet de la MRC d’Orléans, M. Harold Noël.
Exprimant la position solidaire des élus des municipalités de l’île, il a ajouté que « Les citoyens veulent savoir à quoi s’attendre quand ils déposent une demande d’autorisation. »
La MRC de l’Ile d’Orléans se portera donc, dès maintenant, à la défense des champs de compétences exclusifs de ses municipalités.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le Plan de conservation du site patrimonial de l’Île-d’Orléans au lien suivant.